18/06/2011
Coupe d’Espagne

FIFA 11 (XBox 360)

La scène se déroule au HiJack, dans la province espagnole de la Costa Dopala

- Ô rage ! Ô désespoir ! Ô vieillesse ennemie ! N’ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ?
- Mais qu’as-tu donc, Tésigue ? Tu embarques pour le bagne ? Je me suis ramassé à la coupe d’Espagne ! Je me prépare à fond depuis plusieurs semaines, chaque soir que dieu fait, je m’entraîne, je m’entraîne… Je connais tout du jeu de Seville, du Réal, Je domine le Barça, Valence, Villareal ! J’ai visionné leurs matches: des heures de vidéo ! J’ai même ressorti les cassettes d’Hidalgo !
- D’Hidalgo ? Mais pourquoi ? Ca n’avait rien à voir !
- Je sais mais que veux-tu: j’entretenais l’espoir ! Je m’attendais à tout: tomber sur un blaireau, Un club de deuxième zone, une équipe de charlots… Tu me crois si tu veux: j’ai appris à jouer une main dans le dos, dribbler les yeux bandés. Je peux faire un une-deux rien qu'en télépathie, disputer tout un match dans un endroit sans bruit ! Marquer des trente-cinq mètres sans regarder l’écran ou continuer à jouer lors d’une panne de courant ! J’ai visionné cent fois le site Fifa-Heroes Pour voir GR nous faire le coup du sombréro lors d’un match - tiens-toi bien - joué avec Nançy qu’il aurait du gagner sans un terrain pourri !
- Que s’est-il donc passé qui te rend si morose ? Une crampe ? Un claquage ? Une entorse ? De l’arthrose ?
- Même pas… tu vois bien: j’étais fin prêt, te dis-je à leur tirer la bourre, à leur faire la pige. Je ne craignais personne, ni les frères Legagneur, Ni Rilou, ni Yohan: j’y allais de bon cœur ! Ni Mathieu, ni Rémi, ni Maxime Boulogne… Je n’avais qu’une envie : que ça joue, que ça cogne ! J'entrais dans la compèt', un groupe à ma hauteur. J'avais une bonne défense, chose rare, un buteur. Sur trois matches à jouer, j'espérais au bas mot quatre points, au mieux six: surtout pas trop n'en faut ! Autour de moi s’engagent des combats sans merci. Je vois gagner Mathieu, Alexandre, Anthony Alexis fait faux bond mais GR le remplace qui déboule dans le jeu comme taureau sur la place. Yohan est sans pitié, Florent à son tour passe. Puis Séb et puis François : les autres font la grimace... Barça est favori mais, défi ridicule, Pour le fun, je parie... oui parie pour Hercules !
- L’affaire est bien menée : on termine les poules !
Pour les meilleurs du lot, on peut dire que ça roule ?

- Oui. On arrive aux quarts, il ne reste que les gros. On assiste au duel entre Fifa heroes. GR et le Barça ont la victoire en poche, les clés, en quelque sorte. L’espoir s’effiloche pour les autres qui voient la coupe s’éloigner. Après l’avoir rêvé, chacun veut empoigner le trophée que brandit Iniesta ou Ramos ! Pour ça, il faut panser et ses plaies et ses bosses, Arriver en demi et gagner sans faillir, Triompher ou chuter, sans jamais tressaillir... Sébastien bat François, GR domine Mathieu. Et les deux se retrouvent pour la grande finale ! Merengue ou Barça : quel combat ! Quel régal ! La logique l’emporte mais GR Président remettra le maillot au valeureux perdant. Le Hijack comblera Yohan et puis François, Avec un DVD, Anthony partira... Quant à moi, je n’ai pu qu’admirer Sébastien enfilant ce maillot alors devenu sien !

Plus de comptes-rendus

Retour à l'accueil